Dossier disponible sur le site Documentsdartistes.org/essipowitsch
Arina Essipowitsch, née en 1984 à Minsk, vit et travaille entre Berlin et Marseille. Elle est diplômée de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence (DNSEP 2014 avec félicitations du jury) et de l’Académie de Beaux Arts de Dresde en Allemagne (Meisterschülerabschluss 2017 avec1,0).
En 2015/2016, elle est lauréate de bourse DAAD pour les arts visuels (programme de bourses d’artistes franco-allemand) et effectue une résidence à la friche de Leipzig, Spinnerei. En 2018, elle reçoit plusieurs récompenses pour son travail NEW TALENT AWARD de magazine PROFIFOTO powered by CANON, Prix special de FBZ-PREIS KUNST-PSYCHE und GESUNDHEIT pour ses installations Ulysses 2016-2018 et Une Collecte.
Ses œuvres ont fait l'objet de plusieurs expositions dans des musées, des institutions et d’espaces d’art et notamment : La Compagnie Lieu de Création, Musée International de la Parfumérie à Grasse, Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux, la 13ème Biennale MANIFESTA 13 European Nomadic Biennal, le Festival Photo LE MOIS DE PHOTOGRAPHIE GRENOBLE, Festival Photo FICTIONS DOCUMENTAIRES Carcassone, Festival Photo f-Stop Zerrissenen Gesellschaft à Leipzig, le Festival Photo LANDSKRONA Foto en Suède, Festival Foto OFFGRID à Vienne en Autriche, le Pavillon de Vendôme à Aix-en-Provence, l'Atelier de Cézanne Aix-en-Provence, 3bisF, Centre Photographique Marseille, Festival Photo NICEPHORE + à Clermont Ferrand, Tafelhalle Nürnberg, Kunsthalle Nürnberg, Oktogon Dresden, Hellerau- Europäisches Zentrum für Zeitgenösische Künste Dresden parmi d’autres.
Ses oeuvres font parties de Collection publiques FRAC PACA, FCAC Marseille, Kupferstichkabinett Dresden, HfBK Dresden, FBZ Bochum et collections privées comme Stiftung Kleine Kunstdialog West/Ost.
« La photographie d’Arina Essipowitsch, paysages et portraits, ne tient pas d’un tout-face, mais plutôt d’une équivocité, d’un pli, d’une complication, où elle donne autant à voir qu’elle ne cache et recouvre.
Arina joue avec les contradictions et les articulations de papier qui font de la photographie un puzzle de pièces à l’envers et à l’endroit.
Elle favorise les connections non pas entre le recto et le verso, mais entre passé, présent, futur, et c’est une nécessité incandescente qui fait ou défait ces plis, ces replis, et ces déplis. Une nécessité poétique qui n’attend pas d’apaisement, mais qui désire juste brûler encore et encore. Arina nous demande de la suivre sur le l de la lame de rasoir d’une ligne labyrintique et in - nie — celle d’un désir qui a l’éclat du fugace, de l’imprévu, du hasard, et le charme ensorcelé d’une réversibilité qui maintient le con it au cœur du Un de l’image, de l’identité qui est et restera fragments mobiles, possibilités renouvelées de se re-composer." – Extrait du texte de Paul-Emmanuel Odin pour l’exposition « ALLOCHRONOTOPIE »,Parallèles du Sud, MANIFESTA 13 Marseille













































